Mémento est une prise de parole dans la ville.

La ville est le décor naturel de la fiction - les fresques sont créées en fonction de lieux types : équipements publics, commerces, habitations, ruelles… La dramaturgie se construit au fil du parcours reliant les fresques entre elles.
Bientôt, sur ce parcours, des prises d’espace ont lieu. Des agents neutralisent des pans de murs : façades recouvertes de papier kraft, d’images imprimées, qui serviront de fonds à la réalisation des fresques.
 

Un soir, des commandos investissent le quartier pour y perpétrer des plasticages : la fabrication en images, sons, collages et graffs de fresques pérennes. Une série de « plaques commémoratives » est révélée sur les murs : elles continuent d’interroger, passants et riverains, sur les résistances d’hier et d’aujourd’hui.

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